Loris Azzaro, né le 9 février 1933 à Tunis et mort le 20 novembre 2003 à Paris. Il était couturier et parfumeur français. De parents siciliens, il suit des études à la faculté de lettres de Toulouse. Après avoir obtenu sa licence de lettres modernes il enseigne l'italien dans plusieurs collèges tunisiens. En 1962, il s'installe à Paris. Mais ce n'est que trois ans plus tard, qu'il crée sa première entreprise d'accessoires de mode.
Il devient célèbre en 1968, grâce à Marisa Berenson qui avait porté sa robe aux trois anneaux de strass, dont l'un partait du cou. Le styliste, dessinait des collections féminines, était reconnu par son glamour qui sublimait le corps de la femme.
En 1984, il dessine les robes pour la pièce de théâtre Le Bluffeur de Marc Camoletti.
Le couturier Loris Azzaro est mort d'un cancer le 20 novembre 2003 à Paris à l'âge de 70 ans.
Il aura suffi d’une robe, en couverture d’un magazine, pour hisser en pleine lumière l’étoile d’un couturier qui enchantait la nuit. Une robe impertinente montée sur des anneaux en bois. Sa griffe va devenir légendaire : Loris Azzaro.
Adolescent, en Tunisie, il dessine déjà des tenues pour sa mère. Il s’enivre de soleil, d’insouciance, de lignes pures, de couleurs sans mélange. Il s’imagine à la fois architecte, artiste, fomenteur de beauté. Un rêve qu’il abandonne, au début des années soixante, lorsqu’il devient professeur de lettres, puis retrouve, grâce à sa femme alors mannequin, quand il lui fabrique des bijoux fantaisie à la place des joyaux qu’elle convoite en vitrine. On lui en commande d’autres. Dans la foulée, il imagine des sacs en perles et d’éclatants mini-tops en lurex. A Saint-Tropez, espiègle antichambre de la renommée, ses créations séduisent Brigitte Bardot. De la Côte d’Azur à Paris, il n’y a qu’un pas qu’il franchit avec cette inconscience frondeuse qui va toujours de paire avec le talent. Au salon du Prêt-à-porter, organisé au Grand Hôtel, il présente sous sa griffe huit tenues spectaculaires. L’arrêt de mort de la petite robe sage vient d’être signé ! Son ange exterminateur affirme qu’il veut « faire des robes que les femmes mettent et que les hommes leur arrachent. » !
En 1967, l’ouverture de sa maison de couture au 65 rue du Faubourg Saint Honoré attire aussitôt les plus belles femmes du moment : Romy Schneider, Sophia Loren, Claudia Cardinale, Raquel Welch, Michèle Morgan, Marisa Berenson et Dalida deviennent des habituées, ainsi que Tina Turner qu’il habille aussi à la scène. Que trouvent-elle en lui ? Un ennemi des contraintes, un couturier qui déteste la mode et vénère le style. Un complice qui sait comme personne les embellir en soulignant ce qu’elles ont de plus singulier. « Quand une femme a trouvé son style, elle devrait s’y tenir. On n‘est pas belle par hasard. On oublie trop souvent que c’est la robe qui doit servir la femme et non le contraire. » déclare-t-il.
Les Parfums
Indissociable du métier de couturier, celui de parfumeur. A ses yeux, il ne pouvait alors y avoir une ligne féminine sans l'exaltation d'un parfum. Il créer alors une suite de parfums tels: